Jeudi 15. #instants volés

Il y’a quelques jours j’expliquais oh combien il était jouable de finalement élever seule un enfant. Qu’avec beaucoup d’amour ce tetris quotidien est réalisable.

Aujourd’hui la journée a mal commencé, ça a même commencé cette nuit avec deux réveils nocturnes a 1h20 et 5h40 de Valentin. De nouvelles bactéries qui le dérangent pour dormir. Soit, j’ai l’habitude.

Mais on est jeudi, la semaine est difficile au travail, je suis fatiguée et me remets difficilement de mes bactéries de la semaine dernière.

Je m’entends lui dire de se dépêcher de se lever, de boire son biberon sinon il partira à l’école le ventre vide, d’aller plus vite, de s’habiller plus vite, de marcher plus vite, je l’embrasse aussi vite en le déposant au clae avant de partir au travail.

Un jeudi très difficile ou rien ne va comme il faut ou tu réalise à 17h que c’est la première fois de la journée que tu vas faire pipi!

Des urgences sur des dossiers à n’en plus finir, une de ces journées ou le stress est tellement présent que tu as chaud, soif, et que tu ne sais pas si tu vas crier ou pleurer pour lâcher prise. Puis finalement alléluia 17h55 les offres de prêt d’un client sont édités les montagnes russes sont finis pour ce jeudi mouvementé. Puis tu regarde l’heure 18h05 tu réalises que tu as 25minutes pour arriver à l’école.

De nouveau l’ébranlement de combat, tout le trajet tu ressasse ta journée horrible, tu repenses à ce matin quand tu as crié parce que ça n’allait pas assez vite, ce bisous à peine déposé sur sa joue quand tu es partie en courant au travail et tu te fais la promesse de rattraper les choses ce soir.

ERREUR.

Et puis voilà à l’école on t’explique que de nouveau le mercredi midi Valentin n’écoute rien à la cantine, qu’il fait n’importe quoi, qu’il a été puni. Le stress, la colère remonte, put*** mais rien de bien grave ce n’est qu’un enfant Camille souffle relativise tu en parlera avec lui tu essaiera de comprendre!

Mais non ce soir je n’ai pas envie!

Ce soir je suis fatiguée, j’ai honte, ce soir je ne voulais pas entendre « je peux vous parler de Valentin quelques minutes » « c’est un enfant très gentil, très câlin, madame rassurez vous » je ne veux retenir que ces quelques mots.

Ce soir je suis fatiguée de tout devoir porter sur mes épaules, ce soir je suis au bout.

Alors on rentre j’essaie de comprendre, on parle, je lui demande de ranger ses affaires, de se déshabiller pour aller au bain et puis je vois l’heure tourner. Je pense au repas à préparer, je commence à faire couler l’eau et je vois Valentin sortir des toilettes et du pipi partout.

La goutte de trop.

Ironie hein ?

Je crie de nouveau.

Je m’arrête.

J’ai honte.

Honte de ne pas réussir à me contenir. Je suis l’adulte. Je suis la maman. Aussi le papa d’ailleurs.

Ce soir je suis trop fatiguée pour tout ça. Pour ce costume de super-héros trop petit.

Ce soir, je me suis mis au niveau de mon fils et je lui ai demandé pardon.

Pardon de faire de mon mieux, pardon de n’être qu’une maman.

Ce soir je couche mon fils la boule au vendre, le cœur lourd, les larmes au bord des yeux et la gorge remplie d’amertume sur cette vie si difficile par moment.

Il n’y a rien d’insurmontable, rien de grave, juste beaucoup trop de grains de sable sur mon chemin ce jeudi.

J’essuie mes larmes, je me démaquille, je range ma cape au placard pour la nuit et file retrouver Morphée pour tout oublier.

Camille du jeudi 15 novembre, vulgaire mauvaise copie de cette maman qui pourtant fait de son mieux.

Odyssée maroquinerie s’est fait une beauté.

Cliente depuis plusieurs années maintenant de la boutique j’ai pu suivre l’évolution et le relooking par Sophie en direct sur Instagram.

Vous pouvez d’ailleurs retrouver un premier article plutôt chouette sur la boutique un peu plus bas sur le blog.

Le nouvel univers de la boutique est brut et épuré, plus moderne avec juste ce qu’il faut de bois. Cette ambiance est chaleureuse, douce à l’image de la gentillesse de Sophie.

Les sacs à mains, bijoux, chaussures, vêtements sont mis en valeur dans leur univers respectifs avec simplicité. Sans chichis.

Suite à ma dernière visite gros coup de cœur pour la dernière collection de sac lancaster, les bracelets mademoiselle nuage, les bracelets la vague d’amour et les tennis à paillettes Vanessa Wu chouchou pour lesquels je pense craquer très vite.

Pour fêter cette nouvelle vie de la boutique on a une super nouvelle pour vous!! Avec CANAILLES30 vous avez 30% sur tout l’e-shop jusqu’au 17 Novembre. Interdiction de donner nos noms à votre banquier nous nierons tout en bloc 😜 Non non ne nous remerciez pas!

E-shop Odyssée maroquinerie

Personnellement je file commencer mes cadeaux de noël sur le site en profitant du code promo 🙈

Bisous doux

Camillou

C.Cial E.Leclerc RN 88 Rouffiac-Tolosan, Midi-Pyrenees, France

À retrouver sur Instagram Ici , sur Facebook juste Ici

« Et toi alors tu attends quoi pour refaire ta vie ? » #instants volés

En bientôt trois ans vous ne pouvez pas imaginer le nombre de fois qu’on me pose cette question ou tout du moins un dérivé. « Alors t’as enfin trouvé quelqu’un ? » « Tu t’es inscrite sur un site de rencontre ? » « Bah alors t’attends quoi ? Tu vas pas rester seule quand même?! »

Ces trois dernières années comme vous le savez j’ai fait de mon mieux pour survivre. Survivre à la vie de maman, à l’organisation de ce métier de wondermum qui gère la maison, son fils, son métier, et accessoirement sa vie sociale.

Alors oui effectivement ma vie de femme, elle, est légèrement mise de côté depuis la naissance de Valentin.

En toute transparence les premiers mois j’ai seulement essayé de survivre à cette nouvelle vie tout en essayant de panser mes plaies.

Peu importe le contexte exact (chacun son intimité), j’ai tout de même dû survivre à un chagrin d’amour et pas des moindres tout en apprenant à devenir mère chaque jour.

Si je finis d’écrire cet article aujourd’hui ce n’est pas anodin, j’essuie mes larmes après avoir embrasse mon fils. Rien de bien grave il vient juste de partir pour une semaine de vacances à l’océan avec mes parents. Les vacances scolaire ça s’organise comme on peut et heureusement mes parents essaient quand ils le peuvent de prendre valentin en décalé de mes vacances.

Peut importe revenons à nos moutons, si j’écris particulièrement aujourd’hui c’est justement grâce au calme de la maison. Ce calme n’est synonyme d’une seule chose, de l’absence de Valentin. C’est tellement rare que ça mérite d’être notifié. Une semaine sans enfant, une semaine sans règles, sans obligation de tout gérer/contrôler, une semaine de relâche pour la maman que je suis. Une semaine où je suis juste une femme, ou je vais pouvoir prendre du temps pour moi.

Je vous vois venir à dix milles « apéro/repas/rencard/ciné ». C’est si prévisible. Mais avec qui ?

Pour vous confronter à ma réalité et rentrer un peu plus dans le sujet. Tout début septembre, mariage des copains en Aveyron on se retrouve tous réunis avec les copains. On passe un week-end magique, tous les copains autour sont mariés/en couple heureux et amoureux, quel bonheur sincèrement de les voir comme ça. La soirée avançant gentiment vers la pénombre, elle laisse place aux conversations intelligentes. La voilà donc la conversation ou on m’explique que si je suis seule c’est parce que je l’ai choisi, parce que je le décide et ne suis pas ouverte aux rencontres. Alors je suis obligée de vous expliquer comment ça se passe dans ma réalité.

La réalité, au delà du quotidien, de la fatigue et de cet amour inconditionnel qui nous oblige a nous concentrer sur notre petit amour c’est justement la rencontre*

En 2018 sincèrement vous pensez qu’on rencontre quelqu’un comme ça en claquant des doigts ? Qu’on le rencontre au supermarché en faisant ses courses, au travail, au coin d’une rue ? Je suis d’une âme romantique mais quand même je ne suis pas naïve pour autant (enfin ça ça dépends certains vendeurs de tapis m’ont pourtant brisés le cœur) ?! D’ailleurs si le dernier en date passe par la, je te souhaite sincèrement le plus doux et le plus sincère des amours. Des années à se chercher, mais visiblement à ne jamais se comprendre. C’est bien dommage de se tromper autant sur quelqu’un mais c’est la vie.

Alors voilà comme tous le monde j’ai essayé les sites de rencontres, j’ai pas voulu finir seule et pleine de regrets. Pensez vous en 2018 qu’il est évident de rencontrer quelqu’un en étant maman solo ? Non. Je ne parle pas de légèreté, je parle d’une rencontre ou on apprends à se connaître, que ça dure ou non je n’ai pas envie d’épouser le premier venu. Juste quelqu’un qui prenne en considération que j’ai un fils, que je ne peux pas aller boire un verre un mardi soir ou du moins que je dois trouver un plan b pour gérer Valentin. Que je ne peux pas partir un week-end sur un coup de tête. Bien entendu j’en rêve, ce manque de spontanéité me manque mais avec un enfant les choses s’organisent un minimum. Au delà de ça les week-ends improvisés j’ai aussi envie de les partager avec mon fils. Je vous entends vous dire mais que veut elle alors?!

Bien sûr j’ai envie de rencontrer quelqu’un, de partager ma vie, les bons comme les mauvais moments mais pas en négligeant Valentin.

J’ai besoin/envie de rencontrer quelqu’un qui comprend et accepte que je sois un package tout près, que oui il me faut m’organiser des moments sans Valentin.

À ce jour dès que j’évoque Valentin ils se barrent en courant, c’est automatique. Mais je les comprends sincèrement, on est deux h24 7/7j pas de grade alterne ou un week-end sur deux la moitié des vacances scolaires… Mais je n’ai sincèrement pas besoin d’un homme pour ça. J’élève Valentin sans grande difficulté. Notre rythme est là. Je ne cherche pas un papa pour lui.

Je ne suis pas pressée, j’ai confiance il y’a quelqu’un quelque part pour moi j’en suis convaincue. À chaque pot son couvercle non ?! Il faut juste laisser le temps faire les choses.

Je suis prête, bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. Mais par pitié arrêtez avec cette pression sociale ou chaque célibataire doit absolument avoir quelqu’un dans sa vie.

J’attends l’amour tout simplement.

Camillou