Banana bread 🍌

Une première petite recette facile que je peaufine depuis des semaines.

La recette du Banana Bread avec tout ce que vous avez déjà dans votre frigo, placards c’est promis!

Il vous faut :

– 2 œufs

– 260 grammes de farine

– 2 belles bananes bien mûres

– 1 sachet de levure

– 1 fromage blanc/ yaourt

– 50 ml d’huile de coco (désodorisé pour nous) vous pouvez le remplacer par du beurre fondu si vous le souhaitez.

– des pépites de chocolat (chocolat au lait et caramel chez nous)

– une cuillère à soupe de fleur d’oranger (c’est optionnel bien entendu en fonction de vos goûts, ici on en mets partout évidemment)

– une poignée d’amandes effilés à saupoudrer au dernier moment avant d’enfourner.

Très facile a faire à 4 mains (sans aucun doute la recette préfère de Valentin)

Allumez le four à 165 degrés pour le faire chauffer.

Écrasez les bananes avec une fourchette.

Mélangez farine, la levure d’un côté et les œufs, le fromage blanc, la fleur d’oranger, et l’huile de coco de l’autre.

Rajoutez les bananes au récipient du mélange liquide et venez ensuite rajouter celui de la farine.

Fouetter tout ça vigoureusement (clairement ma partie préférée pour me défouler)

Une fois la préparation bien homogène ( tu aura forcément des morceaux de bananes no stress ce n’est pas une pate à crêpe!) La verser dans un moule à cake huile au préalable ou un moule en silicone pour plus de facilité au démoulage.

Enfournez 17 minutes à 165 degrés, rajoutez quelques minutes si besoin.

Amusez vous bien, régalez vous et surtout envoyez nous vos photos 😜

Camillou

Le petit Bola

Nous sommes nombreuses à avoir craquées pour ce joli collier pendant notre grossesse. Ma maman m’a offert mon premier bola lorsque je lui ai annoncé que j’attendais Jules. Ce qui m’a plu c’est de créer dés les premiers mois un lien avec mon bébé, un lien si melodieux. Après la naissance je lui ai accroché au dessus de son berceau et je lui agité avant qu’il s’endorme pour lui rappeler les doux souvenirs qu’il avait dans mon ventre.

Quand on est enceinte, nous avons toutes envie de garder notre féminité mais également de mettre en avant ce joli bidou que nous portons fièrement, je trouve que ce collier de grossesse les met en avant.

Alors quand Sigolène m’a proposé de choisir mon bola sur son site, j’ai foncé! Que vous aimiez la simplicité ou l’originalité, vous ne pourrez que craquer. Pour ma part j’ai choisi le bola avec l’anneau doré et la petite étoile argenté, un modèle original et élégant.

Et toi, quelle est ton histoire avec ton Bola?

Je suis certaine que vous trouverez votre joli bola sur le site https://www.lepetitbola.com/

Le petit Bola

Je vous embrasse

Cha.

1 + 1 = 3 #instants volés

Tout a commencé avec la fête des mères en approche, je me commande mes cadeaux d’amour tout en imaginant la surprise préparée par la crèche. La fête des mères passe, on parle déjà de la fête des pères et pas un cadeau à l’horizon dans le sac de Valentin.

Je ne vous cache pas ma déception.

Je lis quelques articles en ligne sur la fête des parents qui prennent le relais dans certaines écoles et crèches et paf je prends une claque.

Je suis donc un des stéréotypes pour laquelle cette fête des gens qu’on aime a remplacé les traditionnelles fête des mères et fête des pères et pourtant je l’attendais avec impatience cette troisième fête des mères…  une fête si symbolique à mes yeux, qui me permettais de me féliciter pour tout ce chemin déjà parcouru. Je comprends tout à fait l’initiative de cette fête, j’imagine assez bien le malheur d’une petite fille qui a perdu sa maman, le petit garçon qui a deux mamans, cette petite fille qui ne connaît pas son papa, ce petit garçon qui vit dans une famille recomposée et qui ne voit son papa qu’un week-end sur deux et tous ces enfants qui n’évoluent pas dans une famille dite classique, traditionnelle avec un papa, une maman, des enfants avec qui ils vécurent heureux toute leur vie et qui pourraient ne pas se sentir a leur place dans une classe lors de la fabrication de leurs cadeaux.

Je me sens un peu lésée pour être honnête, Valentin a 2 ans 1/2 et n’est pas pour le moment capable de prendre l’initiative de préparer une surprise pour la fête des mères de lui même. Bien sûr je compense en m’offrant de sa part tout ce que je voulais m’offrir toute l’année avec l’excuse parfaite de ces deux fêtes.

Oui, je revendique le droit de m’offrir des cadeaux pour les deux fêtes, je suis cette maman à double casquette qui mérite largement double excuse pour se couvrir de cadeaux.

Dans notre famille c’est un peu comme dans les films policiers y’a toujours un gentil flic et un méchant flic, ici j’ai les deux rôles H24, 7/7j sans répit ni repos.

Alors oui effectivement c’est du sport d’élever seule un enfant tout en travaillant, gérant une maison, remplir le frigo, faire le ménage, le linge et ça qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente. Je ne me plains jamais de cette vie mais le plus difficile n’est pas de ne pas pouvoir se reposer sur quelqu’un, je ne connais pas ce confort. Non je ne suis pas forte, non je ne suis pas exceptionnelle, je n’ai juste pas le choix de faire tout ça pour Valentin, pour notre famille.

Je ne rentrerai pas dans les détails de notre intimité mais je me sens obligée de préciser que Valentin a bien un père, (absent de sa vie depuis le début tout simplement) pour vous permettre de comprendre ma vison de l’éducation et surtout celle que je donne à mon fils.

Je vais me justifier par anticipation pour me déculpabiliser, dans la vie de tous les jours je compense le manque, je le couvre deux fois plus d’amour et d’affection, je félicite chacun de ses progrès, je suis très à cheval avec la politesse, le respect des règles de la maison et suis donc aussi stricte que capable de faire la folle avec lui. Je suis sa première prof de grimaces. Je tiens à ce qu’il soit toujours bien habillé et propre sur lui, qu’il ne manque de rien. (Ouais je sais ce n’est pas le cas, mais forcément ça se résonne pas dans ma tête pour autant lors de sessions compulsives de shopping)

Mon auto-analyse est prête, rassurez-vous je sais qu’il ne s’agit ici que d’apparences pour 80% mais je ne veux pas qu’on puisse me reprocher quoi que ce soit à cause de notre contexte, ou bien pire qu’on puisse le reprocher à Valentin.

J’ai eu la chance de grandir et d’évoluer dans une famille traditionnelle standard : un papa et une maman mariés depuis 31 ans et même un petit frère. Au delà de la première couronne familiale, j’ai la chance d’avoir mes grands-parents encore présents des deux côtés (Mon papi chéri je pense bien à toi ou que tu sois) mariés depuis plus de 50 ans. J’ai grandi avec mes arrières grands-parents maternels, eux aussi mariés depuis toujours. J’ai été élevée dans l’amour, dans le partage et dans la tolérance.

J’ai toujours pensé et imaginé que je tomberai amoureuse, qu’on ferait un très beau mariage d’amour et que j’aurais la chance de voir grandir un ou deux enfants à mes côtés.

Aujourd’hui je suis bien loin de ce schéma utopique, j’élève un petit garçon de deux ans 1/2, je jongle avec notre vie, mon travail et ma vie sociale.

Valentin passera toujours en premier, je serai sans doute toujours aussi fatiguée physiquement et moralement par ce rythme infernal qui m’oblige très souvent à décliner les propositions de mes amis. Qu’on soit d’accord, non pas par manque d’envie mais par réelle fatigue et ce besoin vital de recharger mes batteries. Bien entendu les moments avec mes amis sont de réels moments de joie, mais bien souvent l’organisation du quotidien m’oblige à faire des choix.

J’entends souvent mes collègues de travail rigoler et se moquer gentiment quand je leur raconte comment j’ai passé ma soirée du vendredi sans enfant à vite vite gérer les lessives, le ménage, les papiers de la maison et me coucher tôt pour être sûre de pouvoir profiter de mon fils en sortant du travail le lendemain.

Non je ne sors plus, je vais rarement au resto sans Valentin, je ne suis pas allée au cinéma depuis novembre 2015 mais peu importe, c’est ma vie. Elle est tout de même belle et remplie d’amour en l’état.

Le quotidien est rythmé, il y a bien sûr des jours plus faciles que d’autres mais on s’en sort plutôt pas mal. Je suis très fière de nous. Le plus difficile n’est pas là, pas à mes yeux.

Le bonheur des autres lui en revanche fait mal au cœur, je ne suis pas envieuse rassurez-vous, je suis juste touchée et émue de voir mes amis si heureux en famille, les entendre nous apprendre les mariages, les grossesses, les différents projets. Je suis heureuse pour eux, vous n’imaginez pas à quel point je le suis, mais punaise que c’est douloureux de ne pas pouvoir à mon tour partager tout ce bonheur avec quelqu’un.

Valentin m’apporte l’amour inconditionnel dont j’ai toujours rêvé, cet enfant a une joie de vivre contagieuse et un rire magique qui permet de tout oublier. C’est comme si dès qu’il commençait à rigoler il chassait les nuages avec une baguette magique imaginaire.

Je ne regrette rien, pas un jour, pas une larme, pas un doute, pas un rire.

Mais voilà, notre famille à nous, c’est une maman et un enfant.

Un duo, un binôme.

A deux, on va plus loin.

Avec tout mon amour,

Camille